Ann Scott est écrivain. Pour celles qui ne la connaissent pas encore, elle a rencontré le succés en 2000 avec la sortie de "Superstars" qui a beaucoup défrayé la chronique, et notamment dans le milieu lesbien. Son premier roman "Asphyxie", sorti en 1996, était fortement inspiré de la carrière fulgurante de Kurt Cobain et de son groupe Nirvana.
Voici comment la présente Joy Sorman : "Aujourd’hui notre invitée est la romancière Ann Scott...
Ann Scott a 44 ans, après une carrière de mannequin à Londres, elle rentre en France et devient écrivain. Elle est l’auteur, entre autres, de « Superstars », « Le pire des mondes » et « Héroïne ».
Son nouveau roman, « A la folle jeunesse » sera en librairie dans deux jours, et ce titre conviendrait à nombre de vos livres, qui sont autant de témoignages sur la jeunesse, sa musique, ses amours, ses excès et sa fièvre."
L’émission commence mal, Joy ne trouve pas ses marques en face de Ann qui a le don de retourner les questions et dire le contraire de ce qu’elle a dit une minute avant. C’est plutôt drôle d’entendre la journaliste tenter d’arriver à ses fins. Plus tard, Ann dit carrément "mais je m’en fous des jeunes" ce qui est le comble pour une émission qui est justement censée s’y intéresser ! Et si l’émission avait continué, il est certain qu’Ann aurait dit quelques minutes plus tard qu’elle adore les jeunes, dans laquelle catégorie elle range très certainement un bon nombre de ses lecteurs, et notamment ceux de Twitter, qu’elle appelle "les enfants".
Question promo, Scott n’est pas encore au point, à moins que ce côté rebelle indécrottable et somme toute assez touchant (notamment le passage où elle commente le choix musical de l’émission, le morceau de Nirvana "Rape me" !) ne soit calculé...
Pour les fans et les curieux > Podcast France Inter
Présentation de "A la folle jeunesse" par Stock :
"« C’est le dernier jour, mais je ne le sais pas encore. Exactement comme au moment où a été pris ce Polaroïd. Je dois avoir dix ans, mes yeux sont plissés de fureur parce qu’on me force à me tenir face au soleil ou parce que je n’existe qu’en photo ; le tee-shirt bleu ciel des Dents de la mer ne me rappelle rien, le banc de sable qu’on devine flou derrière non plus, et du jour où cette photo a été prise, je ne sais que ce qu’on m’en a dit : qu’après l’avoir éventée pour la faire sécher, au lieu de l’empocher comme n’importe quel parent, ma mère me l’a tendue comme si elle ne voyait vraiment pas quoi en faire. Maintenant je la regarde sans me reconnaître tant je n’ai aucun souvenir d’avoir été aussi déterminée, aussi certaine, à cet âge, de ce que j’étais et de ce que je refuserais de devenir, et je finis par penser que si je dois quelque chose à quelqu’un, c’est à cette gamine énervée qui ne fixait pas sa mère mais un point déjà bien au-delà. »
Au fil d’une journée où se croisent ceux qu’on a trop aimés ou pas assez, un passé resurgit et se déconstruit peu à peu. À la folle jeunesse exprime, avec le plus de sincérité possible, les plus gros mensonges. Et inversement."
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A voir ce blog qui parle de "A la folle jeunesse", la sortie de celui-ci sera aussi chaude que les sorties précédentes. C’est dingue comme elle génère les conflits : Moi, Clara, les mots
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"Superstars" suscita aussi une certaine violence chez les hétéros : Ardisson
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Nirvana - Rape Me
envoyé par djoik. - Regardez d’autres vidéos de musique.