"Je crois que je vais prendre une décision trés grave parce que maintenant ça commence à bien faire. A partir de demain c’est terminé, je n’entendrais plus parler de vous.
Ca n’a pas l’air d’aller ? Tu peux te confier, j’aimerais t’être utile bien que je sois maladroit. Souvent, je n’ose pas demander, j’ai peur de poser des questions. Pourtant, je sens que tu n’es pas à l’aise.
Tu peux quitter la pièce tout de suite, si c’est pour faire la tête. C’est à croire que tout te pèse. Je me passe de toi, va-t’en d’ici.
Cette fois, ma décision est prise. Je ne veux plus te voir. C’est un pas difficile, mais je préfère cette solution. Disparais à jamais.
Mais mon petit, il faut parler, tu ne peux pas toujours garder tes préoccupations enfouies, je te trouve triste. Je ne suis peut-être pas trés délicat, je ne sais pas bien tourner les choses mais je voudrais t’aider. Il ne faut pas rester comme ça là comme un bloc.
Tant que tu n’es pas rentrée, je n’arrive pas à m’endormir. Quand tu habiteras seule, tu pourras sortir tard, je ne le saurai même pas et je vivrai tranquille. Mais si je n’entends pas la clé tourner dans la serrure, j’ai peur qu’il te soit arrivé malheur, que tu te sois fait agresser dans le métro, frapper par des voyous, violer, est-ce que je sais ?
Allô, tout va bien ma chérie ? Non parce que j’ai vu ce matin dans le journal qu’un immeuble a brûlé dans le XIème et comme tu es dans le XIIème j’ai pensé à toi en me disant que c’était peut-être chez toi."
CRITIQUE > le site
COTE COURT > le site
ART > le site
REACTION, ACTION : FORUM