Patricia Falguières, Elisabeth Lebovici, Hans-Ulrich Obrist et Nataša
Petrešin-Bachelez présentent :
Mercredi 16 février à 19h
Mika Tajima
Née en 1975 à Los Angeles, Mika Tajima vit à New York où elle a été
diplômée de la Columbia University School of the Arts en 2003.
Son travail met en rapport l’abstraction géométrique et la forme de notre
environnement bâti, pour explorer des activités, des formes et des rôles
définis par des espaces de division.
Les objets sculpturaux, à la base de la structure physique de chacun de ses projets, définissent des actions et des positions, inclusives et exclusives—
ainsi, une peinture est un mur qui divise un espace, bloque une entrée, crée
le volume d’un bureau, forme un studio d’enregistrement, sert de panneau
d’affichage, et tout cela en même temps… Leur statut est en transition et
en production continuelle (« un tableau, devenant une sculpture, devenant un décor », signalait Tajima au magazine Interview).
Des pièces autonomes construisent des espaces qui délimitent les façons dont
nous circulons au sein de situations contrôlées et dont nous négocions en
permanence à la fois avec l’espace et avec les autres dans les « lieux de
travail ». Par exemple : le studio prêt pour l’enregistrement, le plateau
cinématographique, l’espace de bureau… Ainsi, tout récemment (février
2011) à la galerie Elizabeth Dee de New York, ce premier système modulaire de bureau préfabriqué par la firme Herman Miller dans les années 1970, que
Tajima a récupéré d’une entreprise de télémarketing en liquidation,
reconfiguré, repeint et réinstallé au sein de paysages
psycho-géographiques et de fauteuils ergonomiques « vintage ». Soient des
lieux d’effondrement, autant que de production potentielle.
Ces projets, ainsi, mettent au premier plan l’incertitude et
l’instabilité, tout en exposant les processus et les relations autour du
travail.
A Paris, l’exposition TRANSACTION ABSTRAITE-CHARLES ATLAS et MIKA TAJIMA, sur une proposition de Claire Staebler, a lieu à la New galerie, 2 rue Borda, 75003 Paris, du 19 février au 26 mars 2011, avec une performance le soir du vernissage.
Tajima est l’une des fondatrices de New Humans, un projet collectif musical,
avec les collaborations de Charles Atlas, Vito Acconci, C. Spencer Yeh,
Philippe Decrauzat, Slow And Steady Wins the Race. Leurs performances de
groupe et ses performances en solo ont eu lieu à l’ICA Philadelphia ;
Artissima, Turin ; Ballroom, Marfa ; Swiss Institute, NY ; Walker Art Center,
Minneapolis, au Whitney Museum de New York, etc. Parmi leurs enregistrements disponibles : AKA (Semishigure, 2008), Undercover (Circuit, 2006), Disallow (Planam, 2009).
Mika Tajima compte, parmi ses expositions personnelles : Bass Museum, Miami ;
Seattle Art Museum (en projet) ; X Initiative, New York ; The Kitchen, New York ;
RISD Museum, Rhode Island ; Circuit, Switzerland ; Elizabeth Dee Gallery, New
York.
Parmi ses expositions collectives : Whitney Biennial 2008 ; Sculpture Center,
NY ; Museum of Contemporary Art Chicago ; Contemporary Art Center Cincinnati ; PS
1 Contemporary Art Center, New York ; Swiss Institute Contemporary Art, New
York, entre autres.
Où ? @ ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES (Cespra), De 19H à 21H, À LA MSH, 16 – 18 RUE SUGER, 75006
(métro Odéon ou Saint – Michel)
entrée libre dans la limite des places disponibles.
dans le cadre de SOMETHING YOU SHOULD KNOW : ARTISTES ET PRODUCTEURS AUJOURD’HUI
Le séminaire "Something you should know : Artistes et producteurs aujourd’hui"
est soutenu par la fondation FABA.
Mika Tajima bu Elisabeth Dee Galery