POURQUOI ALLER MANIFESTER SAMEDI ?
Voici quelques petits exemples piochés sur le net de ce qu’il se passe en France en ce moment pour les Femmes :
"le féminisme, ce n’est pas seulement des femmes autoritaires ou des mal baisées, c’est aussi des lesbiennes"
Les Chiennes de garde ont décerné vendredi le premier prix du "macho de l’année" au cardinal André Vingt-Trois, les médailles d’argent et de bronze étant attribuées à l’humoriste Fabrice Eboué et François Cavanna, a annoncé à l’AFP le mouvement féministe.
Pour son 10ème anniversaire, l’association, qui distingue chaque année, à l’occasion de la Journée des femmes du 8 mars, les publicités les plus sexistes, a pour la première fois sélectionné les "machos de l’année".
Le "lauréat" est l’Archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, qui a affirmé le 6 novembre 2008 à l’antenne de Radio Notre-Dame : "Le plus difficile est d’avoir des femmes qui soient formées. Le tout n’est pas d’avoir une jupe, c’est d’avoir quelque chose dans la tête".
L’humoriste Fabrice Eboué reçoit la médaille d’argent du macho pour avoir affirmé le 4 mars 2008 lors de l’émission de Marc-Olivier Fogiel, "T’empêches tout le monde de dormir" : "le féminisme, ce n’est pas seulement des femmes autoritaires ou des mal baisées, c’est aussi des lesbiennes".
Enfin, le macho de bronze est François Cavanna. Le créateur d’Hara Kiri "s’est distingué dans un long article dans le journal Libération du 12 janvier 2008", expliquent les Chiennes de garde, "en traînant dans la bouse" Ségolène Royal et Hillary Clinton "par des commentaires sexistes notamment sur le physique de Mme Clinton".
SARKOSY VEUT RACCOURCIR LE CONGE PARENTAL
Nicolas Sarkozy a souhaité, dans un discours prononcé à l’Élysée à l’occasion de la remise des médailles de la famille, "une réflexion sur l’évolution du congé parental", qui doit être "plus court" pour faciliter le retour au travail des mères de famille. "Ces congés ont une vertu immense : permettre aux parents qui le souhaitent de ne pas travailler pour s’occuper de leurs enfants. Mais ces congés parentaux sont parfois aussi à l’origine d’un immense gâchis. Gâchis pour les femmes concernées. Parce qu’un congé parental de longue durée, c’est une rupture dans un parcours professionnel. Parfois pour les familles, c’est un problème, parce que c’est un salaire en moins. Gâchis pour la société dans son ensemble, parce que sont maintenues en dehors du marché du travail près de 800.000 femmes chaque année."
Le chef de l’État veut que "le Pôle emploi accompagne vraiment les jeunes mères dans leur retour à l’emploi, et que l’on privilégie l’aménagement des horaires de travail et le temps partiel plutôt que l’arrêt total de l’activité". Le président de la République a réclamé également que les partenaires sociaux "réfléchiss[ent] à un droit spécifique à la formation, pour les parents qui reprennent une activité après s’être consacrés à l’éducation des enfants". Pour le Président, "il faut donner un vrai choix aux familles, il faut développer les modes de garde des jeunes enfants". Il souhaite donc "que l’on puisse proposer 200.000 places d’accueil supplémentaires d’ici 2012, à la fin de [son] quinquennat". Une position pleinement soutenue, pour lepoint.fr, par la secrétaire d’État à la famille Nadine Morano . Peu après le discours de Nicolas Sarkozy, la ministre du logement Christine Boutin a évoqué cette affaire, estimant que "toutes les femmes ne sont pas ministre et doivent pouvoir continuer à consacrer, si elles le souhaitent, du temps à leur enfant".
Depuis la mise en place de la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant), il est possible de s’arrêter de travailler dès le premier enfant pendant six mois et à partir du 2e enfant jusqu’à ses trois ans, tout en étant rémunéré (de 139,53 euros mensuels à 552,11 euros). Mais depuis juillet 2006, justement pour éviter que les mères ne souffrent d’un long arrêt, il est déjà possible de ne s’arrêter qu’un an à partir du troisième enfant, en étant mieux rémunéré (611,59 euros à 759,54 euros).
Une polémique sur la durée du congé maternité avait rebondi après que Rachida Dati eut repris son travail seulement cinq jours après avoir accouché de sa fille, en janvier. La socialiste Ségolène Royal s’en était alors prise au chef de l’État, responsable, selon elle, d’avoir exercé une pression sur sa ministre en annonçant les grandes lignes de la réforme devant supprimer la fonction de juge d’instruction alors que celle-ci se trouvait toujours à la clinique.
CONGE PARENTAL =ASSISTEE ?
on ne rémunère pas non plus les "assistés" qui sont en longue maladie, ni les "assistés" en arrêt maladie court, ni les "assistés" qui reçoivent des allocations diverses puisqu’ils ne travaillent pas, donc pas en "travail effectif"... ouééé ! Je précise que j’aime mon travail, même si en ce moment je me demande pourquoi (hôpital), mais je l’aime, et j’apprécie de me lever pour y aller. Avoir congé parental ne veut pas dire "ne pas aimer son travail et trouver une excuse pour pas y aller", mais aimer son enfant et être avec son enfant pour l’accompagner au début de sa vie, est-ce si difficile à comprendre ? Un peu d’humanité et d’amour, dans ce monde de surconsommation ? "sachez que quantité de gens sont capables de conjuguer leur travail et la bonne éducation de leurs enfants. Ceux qui disent le contraire ne font que chercher des excuses à leurs échecs..." On doit donc considérer comme un échec personnel le fait de ne pas trouver de place immédiate dans une crèche par manque de structure ? Comme un échec personnel de ne trouver que des nourrices ultra chères ou trop bookées pour accepter nos enfants ? Ah oui, si par échec on entend de ne pas avoir réservé sa nounou et sa crèche 3 ans avant la conception pour être sûr... ^^’ Vouloir travailler rapidement après une grossesse est un choix, mais vouloir rester avec son enfant un temps pour apprendre à vivre ensemble en est aussi un, je ne vois pas pourquoi il faudrait être culpabilisé ou pénalisé pour préférer sa vie tout court plutôt que sa vie professionnelle. Je suis épicurienne, pas ambitieuse professionnellement, je gagne de quoi payer mes factures et me faire plaisir et ça me suffit, je privilégie ma vie privée, et j’estime que c’est mon droit. Lorsque j’aurai des enfants, j’estime avoir le droit à mon congé parental, car je paie aussi des impôts, et assimiler le fait d’être parent à "être fainéant", je trouve ça risible, nul et non avenu.
0n cauchemarde !
Vous avez compris pourquoi Dati a laissé sa petite aux mains des nounous au bout de 5 jours ? Toutes les femmes l’avaient saisi. En même temps, j’ai entendu hier qu’il était question de prolonger ce congé de 4 mois pour les mamans allaitantes ! Cela veut-il dire, on prolonge pour les unes et on donne 5 jours aux autres ? Quel progrès ! Non, mais quelle bande de nazes !
Les assistés ne sont pas ceux qu’on croit...
A chacun sa définition "d’assisté". Pour moi les assistés ce sont tous nos députés et autres payés à rien faire qui touchent un salaire pendant 60 mois (voire à vie) pour se remettre (les pauvres petits...). Les assistés se sont aussi les actionnaires qui vivent grassement du travail du pauvre bougre qui se lève à 4 heures pour faire le même geste toute la journée pour un salaire, qui ne lui permettra même pas de vivre correctement... et maintenant tous ces assistés poussent la provoc jusqu’à insinuer que les mères de famille sont des feignasses ! Trop, c’est trop ! Vous savez combien on touche en congé parental ??!! Même pas le prix d’une de vos paires de godasses ! Je travaille, je cotise, je paye des impôts alors si je veux élever mes enfants c’est mon droit !!Parce que jusqu’à preuve du contraire (et la preuve elle commence à me crever les yeux) je vis dans une démocratie. Choisir de s’arrêter appartient à chaque famille. Quand j’ai repris mon travail j’ai été très bien accueillie (et oui, tous les patrons ne sont pas des crétins !) et pas du tout à la masse(parce que faut pas croire élever des enfants c’est du sport, ça maintient en forme, évidemment quand on connaît ses enfants seulement endormis le soir, on peut pas le savoir) et, enfin, la toute jeune diplômée qui m’avait remplacée a pu enrichir son cv de 3 ans d’expérience. Encore 3 ans, au secours d’ici là il va supprimer le droit de vote à ceux qui n’affiche pas 5 chiffres sur leur fiche de paye... Touche pas à notre congé parental ! Je suis écoeurée...
HOMOPARENTALITE
la question de l’homoparentalité est bien le sujet qui focalise toutes les attentions autour de l’avant-projet de loi sur un "statut du beau-parent" . "Il n’est pas question dans ce texte de reconnaître autre chose que des droits aux beaux-parents", a assuré vendredi matin le secrétaire général de l’UMP, qui réfute toute "logique de mariage homosexuel ou d’adoption par les couples homosexuels" et ajoute : "Ce ne sont pas mes convictions, ce ne sont pas les convictions de ma famille politique."
Une "famille" qui apparaît pourtant bien divisée autour du projet porté par la secrétaire d’État à la Famille, Nadine Morano. Du côté des partisans du texte controversé, le tout nouveau secrétaire national de l’UMP chargé de la vie sportive. Jeudi, David Douillet a apporté son soutien à Nadine Morano : "La famille, c’est absolument pas biologique." Pour l’ex-judoka, "la loi va dans le bon sens", et il faut "avant tout penser au bonheur de l’enfant". Même position pour la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, qui appelle vendredi à "protéger l’enfant" en cas de décès du parent biologique ou légal d’"un couple de même sexe". "Pour moi c’est l’intérêt de l’enfant qui prime", a ajouté la ministre, affirmant qu’elle avait été la première à proposer un statut pour les beaux-parents.
30.000 enfants concernés
Mardi, Nadine Morano, elle-même, revendiquait cette ouverture aux parents "du même sexe", au nom des "30.000 enfants" qui seraient dans cette situation. "Il s’agit de permettre à celui qui élève l’enfant de pouvoir agir pour les actes usuels de la vie quotidienne", a-t-elle alors expliqué. Elle a aussi dénoncé toute "posture passéiste et idéologique" et appelé à "prendre en compte l’évolution de la famille".
Une réponse à Christine Boutin qui, un peu plus tôt, avait jeté un pavé dans la mare, estimant " ne pas accepter que l’on reconnaisse l’homoparentalité et l’adoption par les couples homosexuels de façon détournée ". Plusieurs députés de la majorité avaient alors emboîté le pas de la ministre du Logement, comme Christian Vanneste (UMP), Jean-Frédéric Poisson (UMP, suppléant de Christine Boutin à l’Assemblée), Dominique Souchet ou Véronique Souchet (MPF). Le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, est lui-même monté au créneau, demandant mercredi à Nicolas Sarkozy de "rappeler à la raison" Nadine Morano, afin de "lui faire renoncer" à un projet "hypocrite" qui a pour "objet la déstructuration de la famille".
ENCORE DU DROIT A L’ENFANT
Les mères se voient de plus en plus enlever la garde des enfants qu’elles ont portés au nom des "droits du père", elles sont sommées de considérer la garde égalitaire comme le mode de garde privilégié, alors que les enfants (comme les adultes) sont loin de supporter une alternance spatio temporel, quelles que soient les conditions. Une solution égalitaire iatrogène au vu des troubles manifestés par certains enfants. Maintenant toujours au nom de droits à l’enfant, on fait intervenir des tiers. Si on résume, les mères portent, accouchent, allaitent (quoique non ce n’est pas bon pour l’égalitarisme, vive les bib’ au Bisphénol pour que le père s’investisse) et ensuite donnent à élever à ceux que la justice aura "élu" meilleur procédurier, parmi tous les protagonistes qui ont tous des droits sur cet enfant. Bref, mesdames le 21 siècle sera celui de l’utérus artificiel (pronait par E. Badinter), ou ne sera pas et celui qui pourra acheter (comme pour les mères porteuses) le fruit de ces entrailles sera celui qui aura le plus gros lobby. Actuellement dans la course : SOS papa, 8 000 adhérents, 75 euros de cotisation + aides substancielle de l’Etat, un réseau de députés "partisans", un réseau d’avocats dévoués à la cause des pères, et une agence de détectives pour traquer les pondeuses qui se révéleraient trop "maternelles". Traduisez en langage assos de pères, trop "fusionnelles, "castratrices" donc : "aliénantes". Et hop, la garde au père.