Les dernières en date se nomment Danielle Staub et Lori Michaels.
Leur duo MUSICAL enflamment les passions.
On ne peut toujours pas, en 2010, chanter en duo, lorsqu’on est une femme, avec une autre femme, une chanson d’amûûûûr, sans affoler la presse et les censeurs de tous poils. Jugez-en vous-mêmes, y a t-il là matière à opprobre ?
Les deux protagonistes ont tout pour plaire aux tabloids. Danielle Staub est actrice dans la vraie-fausse version de Desperate Housewifes américaine : The real housewifes of New-Jersey. Elle a admis récemment avoir eu de gros problèmes de santé, être allée fréquemment à l’hopital à cause d’un mari violent (qui a reconnu les faits). Enfin, des vidéos pornos la représentant sont récemment reparues.
Lori Michaels est plus connue du grand public pour sa musique. Ce qui a fait exploser les scores, c’est qu’elle se surnomme elle-même Dyke Diva sur Twitter. Ainsi, une lesbienne reconnue chantant avec une femme, à la sexualité jusqu’à présent "normale" et .... Wam Bam, c’est le drame.
Le problème commence lorsque les médias gay s’y mettent. On jurerait à s’y méprendre, une véritable chasse aux sorcières (c’est le cas de le dire). Ainsi, la journaliste de Our Scene@tv.com, un site de vidéos sur l’art de vivre LGBT, s’acharne littéralement sur cette pauvre Lori dans cette interview. Elle la questionne , de façon répétée, détournée ou carrément cash, essayant de lui faire avouer une liaison avec Danielle. Lori rougit-elle ? La journaliste pense qu’elle "avoue". La chanteuse en sera réduite à terminer l’interview par un "no comment" après avoir tout fait pour ne pas dire tout simplement "non, je ne répondrais pas à cette question", ce qui semble être inimaginable aux States.
Jusqu’à présent, ce petit jeu nous amusait (pour Janelle Monae et Kylie Minogue entre autres). On se disait que les américains devenaient sensibles à la question au moment où les débats vont bon train à propos de la règle en vigueur dans l’armée américaine : Don’t ask don’t tell qu’Obama a promis de supprimer.
Mais le joli rêve prend des allures de cauchemar.