Elle est sortie sur scène après ses musiciens (dont évidemment Areski) avec un voile noir à moitié transparent sur la tête. Elle a commencé par une chanson qui raconte comme "La nuit est une femme à barbe" ce sur quoi nous sommes tout à fait d’accord.
Puis elle a entonné cet hymne à la gloire des réunions d’actionnaires et managers.
A ce moment j’ai compris que j’étais tombé au milieu du fanclub gay de Brigitte. Plus tard j’ai réalise que tout le Bataclan était rempli de fans déchainés : le public fou répondait avec des cris hystériques à chaque micro mouvent, strophe ou note de musique.
Au troisième morceau, Brigitte semblât ne pas s’apercevoir de l’arrivée sur scène de Matthieu "M" Chedid. Ok celui la on s’y attendait un peu.
Mais je me retrouve bientôt moi même en train de crier toute retourné d’excitation quand Grace Jones apparait en culottes et veston comme à l’époque et chante en duo "Merci Mister, Thank you Sister".
Arrivés au "Toujours au fond des cafés" j’avoue, j’ai les larmes aux yeux, émue comme jamais lors dans concert, enfin oui, peut être juste celui de Michael en 86, mais j’étais ado, donc ça ne compte pas. Entre temps Higelin et Areski l’ont accompagné sur "Monsieur le chef de gare de la tour Carol".
Brigitte semble comme d’habitude avoir tout compris, savoir tout dire, même avec peu de mouvements, plus de voix, sans se souvenir des textes, elle est vieille et elle nous emmerde et c’est ça qui fait du bien.