Ça s’est passée il y a quelques heures, dans un stade Londonien mignon et tout petit comparé aux matchs des garçons. Mais même si la taille au début paressait réduite, ça a été une claque gigantesque ! 22 femmes qui jouent comme des dieux. Avec une technique d’une beauté absolue. Le tout à 110 km/h, vite, tellement vite que à la fin j’étais essoufflée moi même.
La dernière fois que j’ai assisté à un match de foot féminin c’était il y a 15 ans. La série A, première division italienne. Une copine avait sa girlfiend sur le terrain. Un dimanche intéressant mais pas plus.
Ce soir c’était autre chose, le Lyon défiait le Potsdam, l’équipe championne d’allemagne. Et cette fois, à la télévision, j’ai eu l’impression que les joueuses descendaient directement d’une autre planète.
Sur le terrain il y avait, en défense Sonia Bompastor, qui me fait penses à ces joueurs qui portent toute l’équipe sur leur épaules, Wendie Renard, longue et rapide que, même si elle joue derrière, marque des buts, et ce fut le cas de ce match. A l’attaque, Élodie Thomis qui joue comme Pelé, Camille Abily, une attaquante dure à queer, et ma préféré absolue, la suédoise Lotta Schelin qu’on peut regarder pendant des heures trimballer le ballon sur fond vert, juste elle, la grande classe.
A la fin du match le score était 2 à 0 pour Lyon, le reflet d’un match fighté, plein de suspense, en tout cas d’une victoire complètement mérité.
Franchement, c’est un super bon lancement pour la Coupe du Monde de Football Féminin qui va commencer fin juin, vous n’allez pas le croire... à Berlin ! Des filles, que des filles, dans la capitale de dykes. Ça va être complétement fou.