C’est difficile de dire à quel moment j’ai découvert Amelia Earhart. Probablement pendant l’école d’ingénieur via une très, très vieille professeure de mécanique spatiale qui m’avait parlé d’un « Prix Amelia Earhart » pour les femmes dans l’aéronautique. C’est qui celle la ?

Amelia Earhart était une de ces folles pionnières aviatrices du début du siècle, riche, pas commune, qui voulait être comme les garçons et faire ce qu’il y avait de plus extrême à son époque. Et dans les années vingt, les avions ce n’était pas encore comme maintenant, enfin, pas vraiment... Des morceaux de bois et de tissu tenus ensemble par du fil de fer. L’odeur de l’essence et le bruit des moteurs transformaient vite l’exercice de voltige en torture. Des équipements rudimentaires, radio, radar, altimètre, etc, étaient sûrement le point faible de ces appareils préhistoriques.

Mais la petite n’avait peur de rien, et son image pas conventionnelle saura conquérir le public américain. Elle deviendra très vite une héroïne des journaux, établira des records, traversera le Pacifique en solitaire et finira par se cracher au milieu de l’Ocean pendant la tentative de tour du monde.

Je ne vais pas vous raconter ici qu’elle était gouine, parce que au fond on en sait rien. En tout cas elle était marié à son manager, faisait partie des groupes féministes des suffragettes, avait plain de copines étranges et évidemment par commodité de pilotage elle s’habillait comme Laurence d’Arabie.

Bon, si on vous parle d’elle aujourd’hui, c’est parce que en Octobre aux US et l’année prochaine (mars 2010) en Europe, un film sortira sur sa vie, réalisé par une femme, Mira Nair (Salaam Bombay, qu’on avait beaucoup aimé !) mais surtout : guess who’s playing Amelia ?

Hilary Swank !!! yuppi.

Par contre, pas de stress : quelque chose me dit que la vie privée de « Lady Lindy », comme on l’appelait, sera traitée de manière classique, voir straight. Mais si on a de la chance, ça sera peut être un beau film a regarder.

Le site officiel c’est ici