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SISTERHOOD IS POWERFUL

vendredi 1er octobre 2010, par Sophie

Vidéos, films et débats au Nouveau Latina à Paris, du 07 au 10 octobre 2010.


"Qui a dit qu’aimer ça se passait seulement derrière des portes closes, au fond d’un lit, dans la pén...(h)ombre ? Dessus, dessous, mais jamais à côté ? A deux mais jamais plus ? Qui a dit qu’aimer les femmes, c’était ne pas aimer le reste de l’humanité ? Qui a dit que la fraternité n’avait pas de féminin ?

Les films que nous vous proposons ici vous prouvent le contraire.

Ils montrent que la force des femmes est d’être ensemble, de se battre ensemble, de rire ensemble. Ils affirment qu’elles peuvent partager toutes les choses de la vie sans en avoir honte. Ils démontrent que le gène du double débrayage n’existe pas : que le mot charpentier peut s’employer au féminin, que l’art des femmes parvient à faire trébucher le vieux monde macho dans ses propres voiles... Et qu’un regard peut être une arme efficace pour démolir les forteresses.

Sisterhood = sororité ?

En 1970 paraissait aux Etats-Unis un recueil de textes intitulé "Sisterhood is powerful". Membre du groupe des New York Radical Women et con-fondatrice du W.I.T.C.H, la poétesse Robin Morgan faisait preuve d’une largesse d’esprit qui prévalut longtemps dans les mouvements des femmes de la deuxième génération, en publiant une série de contributions disparates, mais dont l’ensemble donnait une photographie assez exacte de ce qui se passait alors chez les féministes américaines. De la charte presque réformiste du N.O.W au S.C.U.M manifesto, le spectre était large, et le choix, vaste. Et le mot "sisterhood" qui couronnait cette démarche, devint emblématique de cette tolérance. Et cela d’autant facilement que la langue anglaise avait un autre mot "sorority", pour décrire le lien entre deux sœurs. Par contre en France, le seul mot "sororité" par lequel se traduisent les deux termes, n’a jamais été vraiment revendiqué. Jusqu’à récemment où quelques intrépides ont sorti le slogan "liberté, égalité, sororité" pour fêter l’anniversaire des 40 ans du mouvement de libération des femmes." Cathy Bernheim, extrait de la plaquette de présentation du festival de films.

- Jeudi 7 octobre, 20h : "Mais qu’est-ce qu’elles veulent ?" de Coline Serreau.

- Vendredi 8 Octobre, 20h : "Letters home" de Chantal Ackerman.

- Même jour, 22h : Séance concoctée et présentée par Elisabeth Lebovici, critique d’art : "Guerrillère talks" de Vivienne Dicks suivi de "My Necropolis" de Moyra Davey.

- Samedi 9 octobre : 18h : "Court métrage" : surprise interprêté par Tatiana Potard, produit par Yagg et INPES. Suivi de "Quelques féministes américaines" de Luce Gilbeault, Nicole Brossard et Margaret Wescott.

- Même jour, 20h : Inês de Delphine Seyrig suivi de "La marche des femmes à Hendaye" de Carole Roussopoulos et Iona Wieder. Suivi de "La marche du retour des femmes à Chypre" de Carole Roussopoulos.

- Même jour, 22h : "Sex fish, sex bowl & fingers and kisses" de Shu Lea Cheung. Suivi de "La rumeur (the children’s hour) de William Wyler.

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Programme complet : centre audiovisuel simone de beauvoir

nouveau latina.com

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