Oui un peu de confusion à la Bellevilloise en cette soirée de vernissage. Un transfuge d’un film de Wenders sur scène avec une contrebassiste (brrr, il y en a à qui ça fait peur), pour un set très Wenders encore, le désert, l’horizon inatteignable avec une touche de John Lurie ou de Philip Roth, au choix.
Puis...Jonas Mekas sur scène, eeeeeh oui, caméra à la main, accompagné de hippies, dans un live jazz-impro-free-style-transe-inuit (?) avec en guest-vocaliste France de Griessen. Wao. Normal Love a débuté juste après ce petit échauffement de salle qui avait duré 35’ (2 morceaux). Lancement du live sur un extrait de film de Vivienne Dick. On est fan, on a adoré. Le reste s’est poursuivi sur la même veine et j’ai autant aimé le guitariste, aux mouvements de jambes à la Morissey, que la batteuse très groovy que Pauline la bassiste au sujet de qui Yuri ne tarit pas d’éloges...

Dans la salle, des bottines or, des déshabillés évanescents, un pappy même pas has-been qui demande "vous aussi ?" à une question mystérieuse et du hachis parmentier et enfin, les canelés et autres meringues. Ouf ! On n’a pas raté les desserts !