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NI UN DESTIN, NI UNE FATALITE

mardi 5 mars 2013, par Sophie

Écrit et interprété par des résidentes en CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale), ce film a été réalisé par Judith Abitbol. Projection gratuite à la mairie du 3ème le mercredi 20 mars.


Évènement Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

L’association FIT, une femme, un toit présente son dernier film Ni un destin, ni une fatalité réalisé par Judith Abitbol, écrit et interprété par des jeunes femmes victimes de violences hébergées en CHRS. le 20 mars à 19 heures à la mairie du 3ème arrondissement (Paris).

"Tout commence par une question : comment faire comprendre aux pouvoirs publics, aux associations généralistes, au grand public la situation des femmes victimes de violences ? La question est suivie de plusieurs idées, puis l’idée d’un film est retenue. L’idée se prolonge par un projet. L’impulsons-nous ou recherchons-nous un partenaire financier ? La seconde option est la plus efficace parce que la plus rapide et le conseil régional Ile de France semble le plus à même de financer cette nouvelle aventure. Arrive le moment de remplir le projet : expliquer, détailler, budgétiser, regrouper tous les documents compatables et administratifs, l’envoyer. Et recevoir quelques mois plus tard une réponse positive.

Il est alors venu le moment de passer à l’action. Travailler avec la réalisatrice, Judith Abitbol, pour caler les rencontres avec les résidentes. Apprendre à se connaître. Articuler sa présence en atelier avec celle des éducatrices. Et puis commencer à travailler. Faire émerger la parole. Apprendre. Déconstruire. Découvrir. Aimer Françoise Héritier. Lire avec les jeunes des passages de ses livres. Raconter, se confier, créer un groupe où la parole peut circuler sans être jugées. Tenter de comprendre sa propre histoire. Tenter de comprendre pourquoi les hommes sont la seule espèce à brutaliser, souiller, détruire, assassiner une femme sans raison. Comprendre les mécanismes de la domination masculine, puis de la violence et tout à coup réaliser que la honte doit changer de camp. Analyser les conséquences. Imaginer un film, se l’approprier. Ecrire le scénario. C’est là que nous en sommes..."

Association FIT : une femme un toit