COTE DJ
Ce vendredi 17 mai, FOX DE BERGERAC (Dyke Air) commençait en souplesse et en duo avec ...Sophie* (Foleffet) [1].
Les fans de "la-pop-française-à-travers-les-âges" étaient déjà nombreuses sur la piste de danse.
CHA (Foleffet) prenait le relai pour un set très mixé qui mis le feu au dance-floor alors que le temps très doux invitait bon nombre de convives à rester en terrasse.
A la tombée du jour, CRASHTEST (Dyke Air) saisissait les platines avec MARKUS CHAAK (Fuk The Name). De l’électro à la pop en passant par le coupé-décalé, un monde sonore s’ouvrait et envoutait les danseuses. L’ambiance frôlait son paroxysme.
Et last but not least, FREDSTER (à gauche) et FRANCIS (à droite) relevaient le défi electro versus Dalida avec brio pour une émeute frisant la débauche pour corps échevelés.
COTE DANCE-FLOOR
Après un début en photographie un peu difficile, les danseuses n’appréciant guère que je vienne les déranger en plein combo sautillement-sauté-retourné-enchainé-breaké...
...et compte-tenu des contraintes techniques en basses-lumières qui imposaient l’utilisation du flash en vitesse ultra-rapide alors que les sujets étaient en proie à une frénésie corporelle à la limite de la transe...
...j’ai dû privilégier une approche tout en subtilité.
Subrepticement plongée dans un désarroi proche de la fuite, je décidais brutalement de documenter ma future étude sur les coupes de cheveux des danseuses en soirées lesbo-trans-bi-pd-queers.
Face à des modèles tour à tour évanescentes ou poseuses, je tentais de dresser l’inventaire des styles présents.
Comme aux Foleffêtes - et aux Dyke Air, Rouge Bébé et Fuk The Name - on autorise le port du couvre-chef, il y en avait et des variés.
Mirez donc celui du commandant Cousteau...
...le badgé...
...celui qui revient de New-York et qui le montre...
...ou l’atemporel.
JE FAIS CE QUE JE VEUX ou A BAS LA FASHION POLICE
A toutes les moqueuses qui osent publier des articles bourrés de stéréotypes fustigeant une prétendue ringardise de "la" lesbienne française, j’oserais conseiller de venir abimer leurs Paul Smith sur le sol poussiéreux de la Maison afin de voir de leurs yeux vus que la classe ne se trouve pas que dans leur garde-robe à 10000$.
Impossible, contrairement à ce que ces pseudo fashionistas voudraient nous faire croire, de classer toutes les lesbiennes, bis, trans, butchs, fems, cis, bio, femmes et tutti quanti, de leur donner des labels, des "petits"-noms, de les mettre dans des catégories pour les ranger bien proprement dans des cases aseptisées, stigmatisantes et sclérosantes.
En acceptant la diversité, les différences, les portes ouvertes, on commence à pouvoir penser en dehors des normes qui nous gouvernent et à prendre le chemin d’une vraie lutte contre la lesbophobie latente ou intériorisée. A commencer par la sienne. Et surtout si on se dit lesbienne.
La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie était d’ailleurs au centre de la soirée du 17 mai et c’est la raison pour laquelle nous avions invité SOS Homophobie.
Reprenons.
Les cheveux, les coupes, les diverses et variées...
...Où on se rend vite compte qu’au delà de la coiffure, ce qui vient juste après, c’est la couleur du tee-shirt.
Et tous les magasines catégorie "presse féminine" sont unanimes à ce sujet, cet été, LA couleur, c’est le blanc.
De même qu’on peut porter ce qu’on veut sur la tête, question tee-shirt ou chemise, les deux sont à la mode et se marient très bien.
La preuve par Anne-Laure, qui fait le choix des petits carreaux tout en gardant l’esprit ouvert sur une couleur bi-unie pour un double look before et after.
Pour la forme, deux DJs se lancèrent dans une battle de mèches. En l’absence d’arbitre digne de ce nom (une coiffeuse dans la salle ?), le round fut remis à plus tard.
UN PEU DE RAB ?
ET L’ARGENT ?
Comme annoncé, les crews FOLEFFET, FUK THE NAME, DYKE AIR et ROUGE BEBE remettront l’intégralité des bénéfices de la soirée à deux associations de lutte contre la lesbo/trans/homo-phobie. Grâce à toutes celles présentes ce soir-là - et vos nombreuses boissons et gros hamburgers - nous avons récolté une coquette somme dont nous avons retiré de menus frais. Nous avons ensuite voté afin d’élire deux associations qui sont performantes, emblématiques et qu’on souhaite soutenir :
La présidente des Dégommeuses recevra le don des mains douces et fermes de Yuri et Cha samedi 25 mai. Tania, représentant SOS Homophobie, recevra le don lors de la FUK OFF TEA de ce dimanche 26 mai.
Merci à vous !