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JOURNEE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

lundi 30 novembre 2009, par Sophie

"Il ne passera pas par moi", c’était il y a bien longtemps déjà. Act-Up "fête" ses 20 ans de lutte et le virus court encore. Le slogan : "Silence = mortes" tente d’attirer l’attention sur ces femmes qui meurent, aussi, de cette maladie.


Arte se joint à l’évènement en programmant dix courts-métrages de réalisatrices.

"Du 30 novembre 20h35 au 2 décembre 23h10 :

A l’occasion de la Journée mondiale contre le sida et des 20 ans d’ACT UP, dix réalisatrices donnent la parole à des femmes confrontées au virus. Dix courts-métrages (fiction ou documentaire) de 3 minutes chacun à partir de témoignages. Ces films seront multi-diffusés sur ARTE, et accessibles sur le site arte.tv.

A l’heure où des progrès scientifiques importants sont réalisés, ces 10 films montrent à quel point la séropositivité des femmes se vit encore dans le secret, la stigmatisation et la honte. " (ARTE.com)

Les 10 courts-métrages oscillent entre témoignages bruts et fiction. D’un format identiques, ils donnent tous des aperçus différents de la vie lorsque celle-ci doit s’accommoder de la présence du virus à l’intérieur de soi mais aussi dans son entourage.

Diffusion le 1er décembre de 11h44 à 11h56, de 16h36 à 16h51 et de 23h à 23h03. On peut les voir aussi en ligne.

Si vous voulez donner un peu plus de votre temps, ACT-UP organise une manifestation pour l’accès universel aux traitements qui partira de la place de la Bastille à Paris à 18h30.

Parcours de la manifestation : départ à 18h30
- Bastille, Beaumarchais, Filles du calvaire, Temple, République, Turbigo, Beaubourg, Simon le Franc, Blancs manteaux

La manifestation se poursuivra à l’Espace des Blancs-Manteaux, 48 Rue Vieille du Temple, 4ème, avec des prises de paroles, un pot, un déploiement du Patchwork des noms.

Vous êtes et avez toujours été lesbiennes et ne vous sentez pas concernée par ce combat, cette maladie ? Sachez que "les lesbiennes et les bisexuelles prendraient plus de risque en matière de comportements sexuels que les pédés. Principales raisons à cela, une moindre information sur les pratiques dangereuses et un moindre suivi gynécologique, puisque souvent celui-ci est associé à un suivi contraceptif. De nombreuses lesbiennes ont des pratiques à risque sans avoir conscience des dangers d’infection, par le virus du sida mais aussi par d’autres maladies sexuellement transmissibles." Act-up 2003

Alors, quoiqu’il arrive, ne sortez jamais sans vos capotes !


FFF : Vu que je suis très sport en ce moment, j’ai été émue du court sur Christine.

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