Glee Club

vendredi 30 juillet 2010, par Yuri

GLEE, la série télé, que petit à petit et sans bruit est devenue une référence camp et queer, va passer à l’automne sur la télé française.


Tout se passe comme d’habitude : une vingtaine d’épisodes, une histoire simple, la chorale (Glee Club en anglais) d’un lycée perdu au milieu des US recrute des nouveaux membres, des personnages freaky et des dialogues drôles.

Voilà comment Glee commence, l’air de pas grand chose. Mais les épisodes s’enchainent et les scènes d’anthologie s’accumulent : le petit gay de l’école qui fait l’objet des pires tortures devient le héros de l’équipe de football ; la coach des cheerleaders, tient des propos incroyables sur les dopants qui aideraient à être des winners, la directrice du club de la chasteté tombe enceinte, Madonna est choisie comme "symbole de la réussite" de la semaine et Like a Virgin passe à fond dans toutes les classes du lycée pendant une semaine.

Glee passe en revue les différents stéréotypes, conformismes obligatoires, besoins de reconnaissances des adolescents pour les retourner à notre faveur. "Nous" ce sont les freaks, gay, blacks, handicapées, fat, nerds, moches, etc. Les "autres" ce sont les populaires, autoritaires, dominateurs, homophobes.

Et puis il y a la musique, et les reprises de cette chorale, qui sont tellement bien faites que les plus grandes stars rêvent désormais de se faire Gleeiser. Parfois, il faut l’avouer, c’est gonflante aussi parce que les chansons reprises par le Glee Club son souvent des tubes de la culture pop américaine qu’on ne connait, heureusement, pas.

Même si la série n’est pas d’une très grande profondeur, pour quelques scènes (comme celle qui suit) elle mérite le détour.

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