Du 28 au 30 août à Berlin, à la Ballhaus Naunynstraße (un espace très beau à Kreuzberg, pas loin de l’Oraniestrasse).

Les intervenants font largement partie de la top hot butch de cette année :

Judith Jack Halberstam, Los Angeles

Elisabeth Lebovici, Paris

Kobena Mercer, London

Beatriz Preciado, Barcelona

Le thèse de départ : si l’on se focalise sur l’acception, donné par l’usage historique, du mot freak, c’est à dire « étrangeté », bizarrerie, excentricité, on a l’impression entrevoir une sorte « d’espace pour la différence ». Une Freaky Theory donc, associé à la production artistique, pourrait permettre de « résister contre l’homogénéisation culturelle » (Teresa de Lauretis).

De plus, en associant Queer et Freak, comme une sorte de point d’intersection, la possibilité s’ouvre pour représenter la différence sans besoin de produire des catégories ou des identités. En effet, quand on pense au mot Freak, on n’est pas capables instantanément de dire par rapport à quelle norme ou quelle règle il y a eu une déviation. Les Freaks sont à considérer comme dysfonctionnant ou incompatibles avec les obligations économiques et sociales.

La sélection des films, qui seront montrés vendredi et samedi soir, est réalisé par Karin Michalski et le programme est, à mon humble avis, super intéressant si vous aimez l’art contemporain queer et féministe. Il y aura les travaux de Klara Lidén, Ulrike Müller, Nao Bustamante, Wu Ingrid Tsang, Pauline Boudry & Renate Lorenz, Line Karlström, Rashawn Griffin, Guy Ben-Ner, Harry Dodge & Stanya Kahn and some others..

Si vous prévoyez de passer un week end à Berlin, la fin août se présente plutôt bien.

Le site de la conférence c’est ici.