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FESTIVAL DE FILMS GAYs & LESBIENS DE PARIS

samedi 1er novembre 2008, par Sophie


Lancement le 4 novembre avec "Corazones de mujer" et fermeture le 11 novembre avec " Donne moi la main". Entre les deux, plein de films (mais moins que d’habitude ? avec moins de redifs ?) avec de la politique dedans (les homos chez les musulmans, l’apartheid, les quinquas et l’amour, les trans...), consensuels ou pas, mais qui devraient assez fidèlement refléter l’etat du monde concernant l’homosexualité et ses phénomènes connexes. Pour les perdues dans la ville ou les estrangères, il faudra veiller à ne pas se louper sur les horaires : les films ne seront diffusés qu’une seule fois ; et pas se louper de salle non plus, le festival se déroulant alternativement au Latina et au Rex : pas de décisions à la dernière minute, les 2 ne sont pas vraiment à côté l’un de l’autre. Attention, les films interdits au moins de 18 ans sont projetés dans une 3ème salle : le Beverley !
On ne peut que déplorer la simultanéité des deux festivals Cineffable et gays & lesbiens. Alors que le reste de l’année, misère, misère... ! Il nous faudra faire des choix cornéliens et ce n’est jamais bon pour le bizness, ça ! Surtout qu’entre les deux, l’un sponsorisé, l’autre pas, l’un limité aux femmes, l’autre pas...

On est assez curieuses, ici, à la rédaction de Foleffet, de constater que les soirées d’ouverture et de clôture auront lieu au : "Toro", 74 rue JJRousseau, 75001. De 22h à 2h du mat... De l’avis même de l’organisatrice : Drass ( aka Sandra), c’est un resto (...) qui a des caves voutées bien sympathiques. Bon. Ca ne fait pas pour autant une soirée, un resto, des caves voutées et un pauvre DJ qui joue sur de pauvres platines dans un coin. D’autant plus, que vu notre grande pratique des soirées d’ouverture ou fermeture de ce festival depuis pas mal d’années, on sait d’ores et déjà qu’il n’y aura pas grand-monde. Mais on ira certainement y faire un tour... Ou alors, on se gardera en forme pour la soirée "Le bal des Zombies"(le 7/11) organisée par la Furie Team (mais où est donc passé Bruno Peguy ?)...ou on attendra "Pigalle is back", soirée cabaret avec madame H au divan du monde (le 9/11)...ou one more time, on se précipitera au "Toro" pour la session 22h-2h de cloture.

Tout ça ne doit pas nous faire oublier qu’on n’est pas là que pour draguer mais aussi pour voir des films et justement Foleffet est là pour ça : vous offrir sa petite sélection :

Rex : dimanche 9 : 13h : "She’s a boy I knew". Récit autobiographique du passage FtoM par la/e protagoniste et sa famille.

Charlotte sera heureuse de voir que ses copines Patricia et Colette se retrouveront sur les écrans le samedi 8 à partir de 16h dans un cycle de courts sur les gouines et autres, au Latina.

Latina, lundi 10, 16h : "Hustler white". C’est une redif d’un des premiers films de Bruce La bruce. Il y a tous ses sujets préférés, des tapins, hollywood, du sexe, santa monica boulevard...

Le rex, samedi 8, 20h30 : coté courts filles. On pourra s’enquiller la série histoire de voir ce qui se passe. Encore un peu de Patricia et Colette...

Le must : SURF GANG, dimanche 9, 17h, au Rex. De Katrina del mar. Des histoires trés "Faster pussycat kill kill" avec des meufs énervées qui se battent les unes contre les autres.
Dans la série projetée ce jour-là, on ne pourra que remarquer la présence de "Vicious" et "Party time" d’Emilie Jouvet. Deux petits clips pour attendre le 2ème long métrage.

Franchement, j’ai un peu peur de "Les filles de Paris", tourné en partie au Pulp, au sujet du Flaming Pussy, groupe de meufs énervées qui n’ont (comme beaucoup d’autres groupes) pas tenu longtemps. Pour les nostalgiques et les fans de Christine.

Pour celles qui ont raté le festival porno le mois dernier, séance de rattrapage le vendredi 7 au Berveley avec "Strap on Motel" de Maria Beatty et "The Apple" d’Emilie Jouvet.

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2 messages
  • FESTIVAL DE FILMS GAYs & LESBIENS DE PARIS 12 novembre 2008 10:41

    J’y étais en trés bonne compagnie, à la séance de rattrapage et je dois dire que j’ai été trés agréablement surprise de la qualité des films. Je dois tout de suite admettre que je ne suis pas resté jusqu’à la fin, le film de San Francisco ne correspondant que de trés loin à ma fantasmagorie lesbienne (quoique j’ai bien aimé la garagiste). Elles avaient toutes une technique qui m’a paru approximative et tirée d’une série 80 de Super Jaimie. Anti sex.

    Le Maria Beaty était moins SM que d’habitude, avec de plans plus "live", moins léchés, même si on sent qu’elle attache beaucoup d’attention à la mise en scène, aux décors (le motel est le sujet du film), à la beauté des actrices, à leur investissement... Les -longues- scènes de fellation m’ont permis de discuter de ce point trés intéressant avec ma voisine en toute liberté puisque nous étions au Beverley, cinéma porno qui permet une grande mobilité dans les gestes et les actions (comme sortir de la salle pour fumer et revenir peu de temps après).
    J’ai trouvé que le film manquait un peu de variété, mais dans l’ensemble j’ai apprécié (sauf la musique : Sextoy, tu as bien du te marrer en l’entendant...).

    "The Apple" m’a beaucoup étonné de la réal de "One night Stand" du fait du montage, plus enlevé, plus clip, avec des effets de caméra sur la musique (je ne me souviens plus de la bande son...c’est dire si j’ai prêté attention aux images...)
    J’ai trouvé Wendy bluffante de décontraction. Le coté film muet m’a bien plu. Un seul bémol : les regards de Wendy qui sont quasi systématiquement tournés vers un hors-champ invisible. Etrange. Vas-y Emilie, tourne un nouveau long métrage !

    • FESTIVAL DE FILMS GAYs & LESBIENS DE PARIS 12 novembre 2008 14:05, par Charlotte

      En très bonne compagnie moi aussi et assise juste devant toi, je ne suis pourtant pas du même avis. (ouf, on ne pense pas toutes pareil !)

      J’ai trouvé le film de Maria Beaty assez chiant dans son ensemble (au delà de la musique, point sur lequel nous sommes d’accord), avec l’impression de voir la même scène répétée tout le long du film.

      La voix off qui donne un côté "Bisounours" ou "porno romantique" au film en nous parlant d’amour et de don de soi au nom de la confiance envers sa partenaire....je ne sais pas, dans un film de cul, ça ne me parle pas, c’est anti sex.

      Je ne remets pas en cause les valeurs en lesquelles elle peut croire mais je dis que dans un film porno, c’est pas ce que moi, je recherche. J’ai l’impression qu’on me fait la morale, c’est un peu embarrassant, surtout quand je suis en train de mater une fille qui ait assise sur le gode d’une autre qui le tient dans sa bouche.

      J’ai préféré de loin le dernier film, de Madisson Young, beaucoup plus tarsh et diversifié au niveau des différentes scènes.

      Des duos Butch/Fem principalement, naturellement efficace et parfois inattendu.

      Quelque soit leur genre, les filles switchent, baisent puis se font baiser dans des décors sympas (garage, table de tatoueur, petite couverture dans un parc...).

      On note l’éjac vaginale de la petite butch sur la table de tatoueur qui ne laisse pas indifférente !

      Pour finir, je te rejoins sur le fait que Wendy est bluffante (et pas que de décontraction) mais c’est dommage que tu n’ais pas prêté attention à la bande son, qui est vraiment bonne et importante dans le rythme de ce court.