Mini interview de Tikka Masala, DJ new-yorkaise qu’on aime beaucoup.

Tikka, pour commencer je ne sais pas comment te décrire : quel âge as-tu, ou est ce que tu habites, tu fais quoi dans la vie ? Je suis née à Calcutta en Inde, et j’ai grandi aux Etats-unis, mais mes parents travaillaient dans la musique quand on était en Inde ; ils construisaient des instruments de musique. Par conséquent, j’ai grandi entouré de beaucoup de culture bollywood, et de musique indienne populaire. J’ai étudié la musique classique vocale indienne pendant 12 ans, ainsi je me sens assez attaché à une tradition musicale, je dirais « old school ». Je suis DJ depuis quatre ans. J’ai commencé à mixer en soirée en faisant des sets bénévoles pour des fêtes à NY, et je le fais toujours. En parallèle, je m’occupe également d’une soirée qui marche très bien dans le club That’s My Jam à Brooklyn. Il y a pas mal de monde, je dirais 500-600 personnes par soirée, c’est assez gros et super amusant. Check here for details.

Comment as-tu commencez à mixer, l’histoire du ton premier DJ set : grosse boîte de nuit ou fête d’anniversaire ? Mon premier DJ-set en public je l’ai fait pour une association appelé Spread Magazine. Il s’agit en réalité d’une publication par et pour les travailleurs du sexe. Je crois que je suis plutôt radical dans ce sens, et j’essaie de garder toujours deux soirées par mois pour soutenir des initiatives des organisations d’aide aux minorités, de divers type. Ma communauté signifie beaucoup pour moi, et j’ai toujours eu l’image du DJ comme une figure importante à l’intérieur de chaque communauté, comme le caractère interprété par Samuel Jackson dans Do the Right Thing. Il pourrait être mon idole.

Comment décrirais-tu la scène queer de ta ville ? New York City est peut-être la meilleure scène queer du monde, du moins quand la nuit tombe. Il y a tellement de diversité dans cette ville, que vous pouvez toujours trouver une fête pour vous, quoi que vous soyez. Personnellement j’aime sortir à Brooklyn parce c’est un peu moins chaotique et le public est local. C’est une ville incroyable et globale, je veux dire que parfois j’ai l’impression que c’est l’endroit idéal pour écraser et remixer la musique d’autres pays, parce que ici les gents cherchent exactement ça, la différence, l’originalité et la qualité. J’aime New York !

Ehuu, by the way, elle aime aussi Paris beaucoup beaucoup, donc si vous cherchez un DJ pour une soirée ... voici son site