Gallup, l’institut de sondage américain s’est penché sur la question et le résultat est assez étonnant. Avant de vous le communiquer, faites le test vous-mêmes : D’après vous, quel pourcentage de la population est lesbienne ou gay, en France, à l’heure actuelle ?
Ces résultats viennent contrebalancer les scores d’une étude menée cet hiver par l’institut Williams. La recherche avait conclu que 8 millions d’américains se reconnaissaient homo ou bisexuels. En comptant les 700000 transgenres, l’étude arrivait à un total d’environ 4% de la population totale des Etats-Unis se définissant comme LGBT. 8,2% (19 millions) avouaient avoir eu une relation sexuelle ou non avec une personne du même sexe une fois dans leur vie. Enfin, 25,6 millions d’américains avouaient avoir à un moment ou à un autre éprouvé de l’attirance pour une personne de même sexe.
Alors ? Avec tous ces chiffres en tête, quelle est votre réponse ?
1. Moins de 15%
2. De 15% à 25%
3. Plus de 25%
Si vous avez répondu 1, vous avez la même opinion que 30% d’américains.
Si vous avez répondu 2, vous êtes du même avis que 26% d’américains.
Si vous avez répondu 3, bravo, vous avez gagné, vous êtes du même avis que 35% des américains interrogés par l’institut de sondage.
Le sondage a mis en lumière le fait que les femmes, les jeunes, les moins payés et les moins éduqués sont ceux qui donnent le chiffre le plus haut. Cela se confirme t-il dans votre cas ?
Quoi qu’il en soit, le sondage a aussi mis en lumière le fait que ces chiffres ne donnent pas le nombre exact de LGBT aux Etats-Unis en ce moment. Très peu d’études ont abordé cette question. Gallup estime que les études ne sont pas fiables, sachant que certains membres de la population LGBT peuvent très bien choisir de ne pas s’identifier comme tels.
La teneur exacte de la population LGBT restera donc pour l’instant dans l’obscurité. Est-ce un avantage ou un inconvénient alors que sont discutées des propositions de loi pour la légalisation du mariage homosexuel, ou que sont votées des lois pro-homophobie, comme dans le Tennessee ces dernières semaines, sans parler de l’éventuelle portée politique de groupes de pression LGBT dans la campagne pour les présidentielles de 2012 ?