LE POINT G EST UNE PROSTATE.
ET LA PROSTATE EST UN POINT G.
Ben oui, c’est aussi simple que ça. Ne cherchez pas plus loin pour comprendre le phénomène de l’éjaculation féminine, qui a perturbé, embarrassé ou émerveillé plus d’une femme. En fait c’est grosso modo du liquide prostatique qui peut se libérer dans le vagin ou le canal urinaire quand on stimule ce tissu sensible du "point G", situé sur la paroi avant du vagin.
Normal : embryologiquement parlant, il s’agit des mêmes tissus, glandes et canaux. Aussi bien chez l’homme que chez la femme, la prostate entoure l’urêtre (canal urinaire). Avec cette différence que chez l’homme cet organe est plus grand, et c’est le rectum qui se trouve immédiatement derrière, tandis que chez la femme il y a le vagin qui vient s’interposer.
Conséquence : chez les femmes, on peut atteindre cette zone sensible via le vagin, tandis que chez l’homme il faut s’aventurer dans le rectum via l’anus.
Voilà sans doute la raison pour laquelle ce point G du plaisir masculin (puisqu’on peut l’appeler ainsi) reste si méconnu. Au moins chez les hétéros ici et maintenant, parce que la recherche hautement scientifique nous signale que depuis des siècles les hommes japonais aiment se faire masser la prostate par leurs épouses (souhaitons que ces préliminaires attentionnés soient réciproques). Des études précisent même que la stimulation de la prostate pendant le coït peut décupler l’intensité de l’orgasme chez l’homme (oui, la recherche n’est pas toujours barbante). Bien sûr, le point G ne marche pas pour tous les hommes. Pour toutes les femmes non plus d’ailleurs. Ne complexons donc pas. Mais au moins les hommes japonais, en vrais kamikazes, ont prouvé ne pas avoir peur de l’expérimentation.
V.S
Extrait d’un article paru dans le fanzine belge : SCUM GRRRLS n°6 d’automne 2004.