Vendredi pas du tout classique puisque c’était la The Place To Kubi.
On connait déjà les lieux, la patronne, la serveuse (notre préférée) mais ô surprise, l’enseigne clignote à présent. Ces lettres alternant le vert et le rouge sonnent comme un appel au milieu d’une rue bien glauque du 11ème.
Il pleuviote mais à l’intérieur, la promo a déjà commencé.
Pour faire sobre -ce que nous n’avons pas réussi à être- on peut faire ce qu’on veut à The Place To Kubi. On peut faire sa super-dinde, mais on peut aussi discuter.
La chaleur est tropicale humide. Pour celles qui ont été sur le pas de tir de la fusée Ariane, c’est du déjà-vu. Mais pour celles qui ont trop chaud, il y a dehors, où il continue de pleuvoir, où certaines ne se cachent pas pour rouler des pelles de cinéma, et où d’autres ont découvert qu’on ne fait pas la queue chez l’épicier de la porte d’à côté.
A l’intérieur, c’est chorégraphie-time.
Les meilleures danseuses de la soirée (Ruddye ayant déclaré forfait) sont Léa et Hélène. La scène du Gibus est pour elles.
Cela échappe totalement à deux parfaites inconnues qui ont autre chose à faire que de regarder les autres danser.
Une bataille d’eau s’engage. Céline m’asperge et se dissimule éhontément derrière les platines. Je me promène tout le reste de la soirée avec une pinte d’eau à la main. Dans un geste malheureux, une grande giclée atterrit sur la robe d’une danseuse qui se retourne contre une autre, les évènements s’enchainent et il faut l’intervention courtoise de la DJ de la Bambaataa pour que le calme relatif revienne. Dans les jours suivants, nous apprendrons que tout ceci n’était qu’un vaste malentendu et que ce que nous avons été 3 à voir n’est pas véritablement arrivé.
(A suivre...)