Sur la route, le ton est donné.
Un écrin pour le flyer, la porte des toilettes (celles qui ferment).
Pendant l’happy hour, les machines des lavomatic continuent de tourner sur le trottoir d’en face. C’est pratique lorsqu’on veut briller en société mais qu’on a du linge à laver.
La bonne humeur à 21h derrière le bar. La même 4 heures et 15 wagons de lesbiennes assoiffées plus tard. Si on ne boit pas, il y a du pâté.
A The place to kubi il y a des vrais 45t avec Johnny Hallyday dedans.
Il y a aussi des problèmes techniques mais heureusement, le micro fonctionne.
La déco est DIY. On est comme à la maison. On peut même demander un disque à la DJ. Si-si, elle s’énerve jamais. Même si on lui demande "Viens, viens !" de Marie Laforet et qu’on insiste un peu.
Les mojitos sont vraiment généreux, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de glace. Après on est obligé de boire encore autre chose.
Pendant ce temps-là, la bière tiédit. Ben oui, on était dehors à fumer et boire du pastis.
L’ambiance est tropicale à l’intérieur et sibérienne dehors. Armelle nous montre son ventre pour la première fois de la soirée, mais ce ne sera pas la dernière.
Le téléphone a buggé quand elle a dit qu’elle allait montrer ses seins. Allez savoir pourquoi.
Il y a de très beaux contre-jours au O’kubi.
Tous les styles sont à The place to Kubi. Butch.
Fem.
Butch.
Fem.
Il y a plein de monde au bar.
Et puis il y a encore trop de monde au bar.
En pendant ce temps-là, en bas, les chaises s’éclatent.
Moralité : On était venu pour l’apéritif et je n’ai jamais diné. La prochaine fois, je prendrais du pâté. Le mois prochain ? Don’t worry, on vous tiendra up to date.