Beth réussit à garder ses ballerines pendant tout le premier morceau. Au début du deuxième, elle se met pieds nus. Au troisième, elle enlève son top et se retrouve en combinaison.
Beth discute avec le public entre chaque morceau, fait des blagues à ses musiciens, demande à un certain Julian dans la salle de quitter son pantalon, appelle des personnalités par leur prénom, chante "Happy birthday" à un fan..."It’s like we were in our living-room".
Le son est exceptionnellement bon, Beth a l’air de chanter sans aucun effort. The Gossip reprend quelques mesures de Psycho Killer des Talking Heads, de Smell like teen spirit de Nirvana, et d’autres avant d’enchainer sur les morceaux maison. On sent une cohésion de groupe et un plaisir à jouer de tous les membres, mais c’est Beth qui montre le plus d’énergie.
"I want you to know it is a very special moment for me". Beth a l’air sincèrement touchée et le public entier l’applaudit, tape des pieds, hurle pendant 3 bonnes minutes. Une standing ovation en plein milieu du concert. Du jamais vu.
"I think The Gossip is fucking lucky !"
Au cours du dernier morceau, Beth disparait dans les backstages et réapparait au deuxième étage de la Cigale. Le morceau se termine, les musiciens quittent la salle, elle reste et parle avec le public : "Congratulations for your new president !".
Elle demande à un journaliste de venir traduire pour elle et raconte moitié en français, moitié en anglais ce qui lui est arrivé la veille. "J’étais rue de Garigliano et j’ai vu des skin heads. J’ai appelé Olivier et il m’a dit que ce ne sont pas des gens bien, qu’il ne vaut mieux pas rester à côté d’eux. Ils aiment Jeanne d’Arc. J’ai dit Jeanne d’Arc ? Mais c’est un trans man ! She is a feminist ! (La salle applaudit) Anyway, they lost ! Happiness always wins !"